Association de quartier à Besançon

Les Lavières sont d'anciennes carrières. C'est à partir du 17ème siècle que les paysans et les vignerons extraient les laves (pierres plates calcaire constituant le sol) pour la mise en culture des terres. Ces laves serviront à la construction des murs en pierres sèches qui entourent les clos et à la couverture des toits des habitations.

Aux lavières on déambule sur des murgers .

Les clos sont des parcelles délimitées par des murs constitués de 2 empilements de pierres sèches disposés parallèlement (les murgers). Des pierres de mauvaise qualités comblent l’espace intérieur. Aucun liant n'est ajouté pour assurer la solidité des murs: chaque pierre est choisie en fonction de sa place.  Quand la hauteur voulue est atteinte, des pierres sont disposées en oblique sur le dessus du mur pour éviter sa dégradation. Les murgers sur lesquels est aménagé un cheminement permettent aux vignerons de se déplacer  avec des charrettes.
Ces murs permettent également de protéger les vignes du vent et du gel, et diffusent, la nuit, la chaleur emmagasinée dans la journée.

L'écoyeu: C'est un abri rustique construit dans le murger qui a la taille et la forme d'un homme. Il permettait au vigneron de protéger ses outils et de se mettre à l'abri en cas de pluie.

Les cabordes: Ce sont des cabanes en pierres sèches aux formes arrondies et couvertes de toits de laves. 

Les vignerons partaient à la journée été comme hiver pour entretenir leurs vignes situées à l'écart du village. Ces cabanes leur servaient donc à se protéger de la pluie et du vent, à manger, à ranger leurs outils et à se rafraîchir en été. La construction est composée de pierres posées horizontalement les unes à côté des autres. 

Les écraignes: construite sur le même principe l’écraigne est plus grande et comporte une lave mobile au sommet du toit pour laisser passer la fumée d’un feu de sarment; lieu de rencontre des vignerons ou logement pour les carriers de passage